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Réagissant à la publication du communiqué des dirigeants du G20 portant notamment sur la taxation des ultra-riches, la directrice d’Oxfam Brésil, Viviana Santiago, a déclaré :

« Nous félicitons le Brésil d’avoir profité de sa présidence du G20 pour répondre aux demandes des populations du monde entier en matière de lutte contre les inégalités extrêmes, la faim et le dérèglement climatique, et en particulier pour avoir rallié l’action en faveur de l’imposition des super-riches. Le Brésil a ouvert la voie à un monde plus juste et plus résilient, mettant les autres au défi d’y répondre à ce moment critique.  

 « Les gouvernements du G20 méritent d’être félicités pour leur engagement novateur à coopérer pour taxer les ultra-riches. Mais nous ne pourrons pas crier victoire tant que cela n’apportera pas de réels changements pour les populations et la planète. Cela signifie une norme mondiale qui fixe des taux d’imposition suffisamment élevés pour réduire les inégalités de façon significative et amasser les milliards de dollars nécessaires pour lutter contre la crise du climat et la pauvreté. 

 « Ces progrès en matière de fiscalité internationale signifient également que les gouvernements du G20 devraient promouvoir un objectif de financement du climat de 5 000 milliards de dollars à la COP29 à Bakou. Comment peuvent-ils affirmer que la justice climatique est inabordable alors qu’un accord visant à amasser des milliards de dollars en taxant les super-riches est sur la table ? 

 « La balle est dans le camp de l’Afrique du Sud pour poursuivre la lutte contre les inégalités extrêmes et concrétiser l’accord de cette année visant à taxer les super-riches. Il s’agirait là d’un héritage véritablement historique de leur prochaine présidence du G20. » 

Viviana Santiago

Directrice d'Oxfam Brésil

Les inégalités s’accroissent à un rythme effarant 

Selon les analyses d’Oxfam, la fortune du 1 % des personnes les plus riches des pays du G20 a augmenté de près de 150 % en termes réels (soit de 68 700 milliards de dollars) au cours des 20 dernières années. 

Le 1 % des personnes les plus riches des pays du G20 contrôlent à présent 31 % du total des richesses mondiales, ce qui représente une hausse d’environ un quart (26 %) en seulement deux décennies. Les 50 % des personnes les plus pauvres détiennent désormais moins de 5 % des richesses totales, contre 6 % il y a deux décennies. 

Parmi les pays du G20 où les inégalités sont les plus marquées figurent le Brésil, l’Afrique du Sud et l’Argentine. Le 1 % des personnes les plus riches y détiennent respectivement 48 %, 42 % et 40 % des richesses nationales. 

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Josianne Bertrand

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