Le travail invisible, ça compte!
Prendre soin de son foyer, de ses proches ou de sa communauté, ça demande du temps! Pourtant, ce temps de travail invisible n’est pas pris en compte dans l’économie. Si c’était le cas, il serait le secteur le plus important du monde. Les tâches domestiques et le travail de soin ont une valeur! Ensemble, corrigeons cette inégalité.
Notre modèle économique accentue les inégalités de genre
Les gouvernements du monde entier sous-financent les services publics, mais accordent des allègements fiscaux de masse aux multinationales et aux individus les plus fortunés. Pourtant, les milliardaires sont plus riches que 60 % de la population mondiale. Autrement dit, deux milliers de personnes ont plus de richesses que 4,6 milliards d’individus sur la planète.
Les tâches ménagères sont souvent prises en charge par les femmes et les filles dans le monde. En assumant seules ces responsabilités, elles ont moins de temps pour occuper un emploi ou aller à l’école. Bien que non rémunéré, le travail domestique est le moteur caché qui fait tourner nos économies, nos entreprises et nos sociétés.
« Notre monde permet à une classe milliardaire de prospérer grâce à l’exploitation des femmes et de notre planète. Nous refusons de l’accepter. Nous exigeons du changement. Maintenant. »
Les tâches ménagères et la travail de soin ont une valeur
473 ans – C’est le nombre d’années qu’il faut à une personne au Québec, travaillant au salaire minimum, pour recevoir ce que la moyenne des 100 patrons les mieux payés du Canada gagnent en un an.
12,5 milliards d’heures – C’est le nombre d’heures qui sont consacrées aux tâches ménagères chaque jour par les femmes et les filles dans le monde.
10 800 milliards de dollars – C’est le montant auquel est évalué le travail domestique des femmes chaque année dans le monde, soit 3 fois la valeur du secteur des technologies.
Les femmes et les filles comptent
Alors que les écarts de richesse renforce les inégalités, la fracture économique affecte d’abord les femmes et les filles.
Le rapport « Celles qui comptent » révèle que notre modèle économique exacerbe les inégalités, aux dépens des femmes et des filles en particulier.
S’occuper des tâches quotidiennes et de ses proches, c’est aussi un travail. Cette activité mérite d’être considérée par notre gouvernement.
Les gouvernements ont le devoir d’agir
Les politiques mises en œuvre doivent réduire et redistribuer la quantité de travail. Il faut:
Investir dans les services publics (santé et éducation)
Prélever une juste part d’impôts sur les grandes fortunes
Verser des salaires équitables dans le secteur public
Pour aller plus loin
Découvrir la campagne «climat de justice»
Considérer les urgences humanitaires
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