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Le 18 juin 2020 – Le rapport statistique annuel « Tendances mondiales » du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés publié aujourd’hui montre une augmentation du nombre de personnes déplacées dans le monde. En 2019, ces dernières étaient 79,5 millions (contre 70,8 millions en 2018). Un triste record qu’a déploré la coordonnatrice humanitaire d’Oxfam-Québec, Céline Füri :

« Il est très inquiétant de constater pour la huitième année consécutive une augmentation du nombre de personnes déplacées. Ces dernières, en plus d’avoir dû abandonner leur foyer dans l’urgence, ont souvent fait face à des violences et doivent maintenant affronter la pandémie de coronavirus dans des camps ou quartiers urbains surpeuplés. L’accès à l’eau y est souvent difficile et les infrastructures inexistantes. »

« En raison de la pandémie, une partie de la population déplacée se heurte à des frontières fermées ou se voit refuser l’asile, ajoute Céline Füri. Il est important que les mesures prises pour aplanir la courbe ne pénalisent pas injustement les personnes ayant dû fuir l’insécurité ou la persécution. »

En 2019, 68 % des personnes déplacées étaient originaires de 5 pays seulement :

  • la Syrie (6,6 millions de personnes),
  • le Venezuela (3,7 millions de personnes),
  • l’Afghanistan (2,7 millions de personnes),
  • le Sud Soudan (2,2 millions de personnes)
  • et le Myanmar (1,1 million de personnes).

« Alors que la majorité des personnes déplacées dans le monde vit dans les pays du Sud et combat souvent la faim et les problèmes entraînés par le manque d’infrastructures, il est temps que la communauté internationale se montre à la hauteur de l’enjeu et finance pleinement le plan de réponse des Nations unies à la pandémie de coronavirus, a ajouté la responsable des campagnes humanitaires d’Oxfam, Fionna Smyth. Personne ne sera en sécurité tant que tout le monde ne l’est pas. »

Pour appuyer nos projets de soutien aux personnes réfugiées :

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