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Réjoignez-nous, signez la pétition et faisons payer les riches pollueurs

Rejoignez la campagne pour la justice climatique – taxons les riches pollueurs  !

La crise climatique est une réalité. Elle bouleverse la vie de millions de personnes dans le monde. Chaque jour, les effets dévastateurs des changements climatiques se font sentir. Cependant, les personnes en situation de pauvreté sont celles qui souffrent le plus alors qu’elles y ont le moins contribué. Par ailleurs, ce sont souvent les femmes qui paient le plus lourd tribut, tandis que les jeunes du monde entier se voient privé·es d’avenir. Pendant ce temps, les personnes et les entreprises les plus riches pillent la planète et polluent pour s’enrichir encore plus.

Mais cette situation n’a rien d’une fatalité. Un monde plus juste et plus durable est possible. Un monde dans lequel chacune des personnes menacées par la crise climatique dispose de ce dont elle a besoin pour survivre aux événements météorologiques extrêmes et construire un avenir meilleur.

Les plus gros pollueurs qui engrangent des profits record et amassent des fortunes considérables, doivent payer pour atténuer la crise climatique qu’ils ont provoquée et permettre de construire un avenir plus juste. TAXER LES RICHES POLLUEURS, c’est se donner la possibilité de mobiliser les milliers de milliards de dollars nécessaires pour lutter contre la crise climatique !

Signez la pétition et rejoignez la campagne pour la justice climatique

Chères et chers ministre de l’Environnement, ministre des Finances et ministre des Affaires étrangères et du Développement international du Canada 

Les catastrophes climatiques empirent, avec des inondations impressionnantes, des feux de forêt ravageurs ou des ouragans de plus en plus violents. Il est clairement temps de passer à une action plus musclée.

Les populations du monde entier souffrent de la crise climatique pendant que les plus grands pollueurs continuent de s’enrichir. Ce n’est que justice de demander à ces pollueurs de payer les dommages qu’ils causent.

Nous vous demandons de :

Contributer au Fonds mondial pour les pertes et dommages à hauteur de 3% des fonds nécessaires, en raison de la capacité économique du Canada et de sa responsabilité historique en matière d’émissions de gaz à effet de serre. Ces fonds permettront de soutenir les pays à faible revenu, qui sont aussi les plus exposés au risque de catastrophes climatiques.

Instaurer une taxe permanente sur les profits excédentaires des grandes entreprises, particulièrement pour le secteur pétrogazier, s’élevant minimalement à 25%.

Supprimer tout soutien fédéral à l’industrie fossile y compris les dépenses fiscales comme le crédit d’impôt pour la capture, l’utilisation et le stockage du carbone (CCUS) ainsi que le soutien financier direct de la part d’Exportation et développement Canada (EDC).

Assurer un taux d’imposition d’au moins 60% sur le revenu et les gains en capitaux du 1% les plus riches au Canada et une taxe sur la richesse de 5% sur les actifs des ultra-riches.

– Élaborer un plan de redistribution des revenus qui permet de :

1) Financer nos services publics et notre filet de protection sociale;

2) Contribuer à la finance climatique internationale à la hauteur des responsabilités du Canada tout en augmentant l’échelle de financement.

Je vous prie d’agréer, Mesdames et Messieurs les Ministres, l’expression de ma considération respectueuse.

Avec 10 000 signatures, cette pétition sera présentée aux ministères de l’Environnement, des Finances et Affaires mondiales Canada.

Qui sont les pollueurs ?

Les personnes, les entreprises et les pays les plus riches, qui sont les plus responsables de la crise climatique, doivent prendre en charge la plus grande part de la dette climatique.

 

  • Les pays riches, responsables de 92 % des émissions historiques excédentaires, ont bâti des empires sur l’exploitation des pays du Sud.
  • Les entreprises du secteur des combustibles fossiles sont responsables de 70 % des émissions industrielles mondiales et ont réalisé des profits record au cours des dernières années.
  • Depuis les années 1990, les 1 % les plus riches du monde ont émis deux fois plus de carbone que la moitié la plus pauvre de l’humanité. Avec leurs investissements, les milliardaires produisent un million de fois plus d’émissions qu’un·e citoyen·ne ordinaire.

Comment faire payer les pollueurs ?

Les gouvernements, dont le Canada, peuvent faire payer les pollueurs les plus riches de plusieurs manières, par exemple :

 

  • Taxant l’élite qui pollue : un impôt sur les revenus et sur la fortune des 1 % les plus riches pourrait générer 9 000 milliards de dollars qui pourraient être investis pour construire un avenir durable et égalitaire. En ciblant la richesse et les revenus générés par les industries polluantes, cette fiscalité pourrait décourager les investisseurs de placer leur argent dans des entreprises qui alimentent la crise climatique.
  • Taxant les entreprises polluantes : les gouvernements devraient taxer les bénéfices excédentaires des entreprises et appliquer un taux d’imposition supplémentaire plus élevé aux bénéfices des entreprises provenant d’investissements polluants. D’après Oxfam et Action Aid, une taxe de 50 à 90 % sur les bénéfices exceptionnels de 722 méga-entreprises pourrait générer jusqu’à 941 milliards de dollars au niveau mondial. Les gouvernements devraient également cesser de verser des subventions aux entreprises du secteur des combustibles fossiles dans les pays riches.

Les personnes appartenant à des groupes à faible revenu doivent être protégées pour ne pas avoir à supporter les coûts de la crise climatique dont elles ne sont pas responsables.

Pourquoi maintenant ?

  • Cette année, les gouvernements du monde entier, incluant le Canada, doivent se mettre d’accord sur un nouvel objectif mondial en matière de financement climatique. Dans le cadre de la COP29 ils devront s’engager à verser les fonds nécessaires pour inverser le cours de la crise climatique, évalués à 5 000 milliards de dollars par an. Cette somme ne représente qu’une fraction des 7 000 milliards de dollars que les gouvernements dépensent pour subventionner le secteur des combustibles fossiles . Les Québécois·e·s et Canadien·ne·s doivent s’unir et exiger de leurs gouvernements qu’ils paient leur juste part pour lutter contre les changements climatiques.

 

  •  Cette année, des milliards de personnes dans le monde sont appelées aux urnes pour élire leur gouvernement et leurs représentant·es politiques. Votre voix peut peser sur les candidat·es qui vous demandent de les soutenir. Utilisez-la pour exiger des mesures en faveur de la justice climatique.

Comment l’argent doit-il être dépensé ?

Le gouvernement canadien devrait utiliser l’argent collecté auprès des riches pollueurs pour indemniser les communautés les plus durement touchées par la crise climatique, et ce alors qu’elles y ont le moins contribué. Cet argent devrait aussi permettre de financer une transition juste, à la fois sur le territoire canadien et dans le monde entier.

  • Pertes et dommages : l’an dernier, les États ont mis en place un nouveau fonds destiné à indemniser les communautés en première ligne de la crise pour les pertes et dommages subis en raison des changements climatiques. Les gouvernements doivent désormais s’engager à alimenter ce fonds à hauteur d’au moins 387 milliards de dollars par an.
  • Adaptation : un engagement financier urgent est nécessaire pour aider les communautés à s’adapter aux effets des changements climatiques. D’après le Programme des Nations unies pour l’Environnement (PNUE), 340 milliards de dollars par an sont nécessaires.
  • Une transition juste vers un avenir durable : notre monde est à un tournant et le temps presse pour réduire radicalement les émissions mondiales si nous voulons éviter que la crise climatique devienne hors de contrôle. Il n’est pas trop tard, mais il faut collecter des milliers de milliards de dollars pour assurer une transition rapide et équitable des combustibles fossiles vers les énergies propres.

Pourquoi les femmes sont-elles les plus touchées par la crise climatique ?

Les changements climatiques, exacerbent les inégalités de genre. Les femmes et les jeunes filles sont les plus touchées et les changements climatiques menacent leurs moyens de subsistance, leur santé et leur sécurité. Par exemple, les femmes dépendent davantage des ressources naturelles, tout en y ayant moins accès. Elles doivent travailler plus dur pendant les périodes de sécheresse et de précipitations irrégulières. À la suite d’une catastrophe climatique, les jeunes filles risquent d’être déscolarisées pour s’occuper de leurs proches. Les perturbations climatiques étant à l’origine de conflits dans le monde entier, les femmes et les filles sont de plus en plus vulnérables face à toutes les formes de violences basées sur le genre. Mais les femmes ne subissent pas seulement les conséquences des changements climatiques; elles forment une pièce maîtresse et active des solutions. Les femmes doivent être au cœur de l’action climatique.

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Le fossé des inégalités se creuse

icone inégalités climatiques

Inégalités carbone / Milliardaires

Oxfam a analysé les investissements de 125 milliardaires parmi les plus riches du monde et a montré qu’ils et elles émettaient en moyenne trois millions de tonnes par an, soit plus d’un million de fois plus que les 90 % les plus pauvres de l’humanité. Les émissions liées aux investissements de cette poignée de milliardaires sont équivalentes à l’empreinte carbone de pays entiers comme la France, l’Égypte ou l’Argentine.

icone pollution

Pollution due aux combustibles fossiles

Des études révèlent que 100 producteurs de combustibles fossiles sont responsables de 71 % des émissions industrielles mondiales de gaz à effet de serre produites depuis 1988.

icones crise climatique

Attribution des impacts climatiques

BP, Shell, ExxonMobil, Total, Saudi Aramco la compagnie pétrolière nationale d’Arabie saoudite et Chevron figurent parmi les 21 plus grands pollueurs responsables de 5 400 milliards de dollars (soit 4 300 milliards de livres sterling) de dommages dus aux sécheresses, aux incendies de forêt, à l’élévation du niveau de la mer, à la fonte des glaciers et à d’autres catastrophes climatiques attendues entre 2025 et 2050, selon une analyse innovante publiée dans la revue One Earth.

Faits marquants

Pouvoir et accaparement politique:

➧ Les responsables politiques, ainsi que les législateurs et les législatrices du monde entier font souvent partie des plus riches de la société et des 1 % des plus grands émetteurs de CO2. Selon Oxfam, les rémunérations des sénateurs et sénatrices américain·es, des commissaires européen·nes, des ministres britanniques et des député·es australien·nes les placent dans les 1 % les plus riches et donc dans les 1% les plus émetteurs de CO2.

➧ Plus de 2 400 lobbyistes du secteur des énergies fossiles ont participé à la COP28 à Dubaï, soit une hausse de 400 % par rapport à l’année précédente. Ce nombre représente plus de délégué·es que celles et ceux des 10 pays les plus vulnérables au changement climatique réunis à la COP28, et plus de sept fois le nombre de représentant·es officiel·les des peuples autochtones.

➧ Sur les 34 milliardaires présents à la COP28 (dont la fortune nette combinée s’élève à 495,5 milliards de dollars), au moins un quart a fait fortune grâce à des industries très polluantes comme la pétrochimie, l’exploitation minière et la production de viande de bœuf.

En 2019, les 1 % les plus riches ont été responsables de 16% des émissions de carbone dans le monde, ce qui correspond aux émissions des 66 % les plus pauvres (5 milliards de personnes). Téléchargez le rapport sur l’égalité climatique.

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