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Montréal, 2 avril 2020 – Les efforts visant à s’attaquer à la crise climatique doivent se poursuivre, même si le sommet des Nations unies sur le climat est reporté en 2021 en raison de la pandémie de coronavirus.

Selon Denise Byrnes, directrice générale d’Oxfam-Québec :

« Ce report est tout à fait compréhensible. La priorité actuellement est bien sûr de combattre la pandémie à laquelle tous les pays du monde sont confrontés. Toutefois, ceci ne devrait pas signifier l’arrêt des efforts visant à gérer une crise climatique qui menace déjà des vies et enfonce des millions de personnes encore plus profondément dans la famine et la pauvreté.

Le Royaume-Uni, en tant qu’hôte du sommet, peut maintenir l’élan mondial en travaillant avec les pays à l’échelle de la planète pour qu’ils s’engagent à prendre d’audacieuses mesures de stimulation économique qui réduiront les émissions de carbone en plus d’accélérer le redressement après la crise de santé publique. Les actions visant à remodeler l’économie et à stimuler les industries propres ne peuvent pas attendre, souligne t-elle. »

Selon Oxfam-Québec, les gouvernements démontrent actuellement qu’ils sont prêts à coopérer. Ils doivent éviter de reproduire les mêmes erreurs qui ont été commises après la crise financière mondiale de 2008, lorsque les plans de relance ont provoqué une augmentation des émissions de gaz à effet de serre.

En tant que partenaire du Collectif de la société civile québécoise, Oxfam-Québec devait être présente à Glasgow en novembre prochain avec une délégation de 5 jeunes engagés à lutter en faveur d’une plus grande justice climatique.

« Nous maintenons le cap sur nos engagements à soutenir les jeunes d’ici pour qu’ils participent à la COP26 en 2021, précise Isabelle St-Germain, directrice principale Développement et engagement chez Oxfam-Québec. C’est un rendez-vous incontournable pour la relève, déjà très mobilisée. Cette expérience leur permettra de jouer dès maintenant un rôle de leader dans la conduite des changements qu’ils faut apporter dans nos modes de vie occidentaux pour lutter contre l’urgence climatique ».

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