pixel Facebook

La COP30 qui vient de s’achever à Belém, au Brésil, a offert une lueur d’espoir, mais surtout de la déception : les ambitions des dirigeants mondiaux n’ont pas été à la hauteur de ce qui est nécessaire pour maintenir une planète viable, estime Oxfam. 

Les populations des pays du Sud global sont arrivées à Belém en espérant des progrès concrets en matière d’adaptation au changement climatique et de financement, mais les pays riches ont refusé de fournir les fonds indispensables à l’adaptation. À cause de cet échec, les communautés qui sont aux premières lignes de la crise climatique se retrouvent exposées aux pires conséquences, avec peu d’options pour assurer leur survie. 

« L’hypocrisie flagrante des pays les plus riches est déchirante : ils parlent d’éliminer progressivement les combustibles fossiles alors même qu’ils prévoient une expansion majeure de l’industrie du pétrole et du gaz. Une transition véritablement juste exige que ceux qui ont bâti leur fortune sur les combustibles fossiles agissent en premier et le plus rapidement possible, et fournissent des financements sous forme de subventions, et non de prêts, afin que les communautés les plus touchées puissent construire leur avenir. Au lieu de cela, on demande aux pays les plus pauvres, déjà endettés, d’accélérer leur transition, mais avec moins de fonds. »

Viviana Santiago

Directrice générale d’Oxfam au Brésil

Pour Oxfam, l’espoir réside dans le mécanisme d’action de Belém proposé lors de la conférence, qui place la justice et les droits des travailleurs et travailleuses au centre d’une transition énergétique juste. Mais sans le financement des pays riches, la transition risque de s’enliser. 

« Notre plus grande force réside dans le pouvoir du peuple. Aucun autre accord de la COP n’a autant mis l’accent sur les droits humains que celui-ci. Les peuples autochtones, les communautés quilombolas d’ascendance africaine, les femmes qui défendent le droit à la terre et la société civile au Brésil et dans le monde entier continuent d’exiger une véritable justice climatique. Leurs voix sont une autre source d’espoir, et nous continuerons à faire pression sur les gouvernements, l’industrie des combustibles fossiles et les ultrariches pour obtenir des financements et des mesures concrètes jusqu’à ce que la justice climatique devienne une réalité. » 

Viviana Santiago

Directrice générale d’Oxfam au Brésil

Vous avez une demande média?

 

Josianne Bertrand

Agente – Relations publiques et médiatiques

Téléphone:514 606-4663
Courriel: josianne.bertrand@oxfam.org

 

Skip to content