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Montréal, 6 juillet 2020 – Oxfam rend public les résultats globaux des interventions qu’elle a menées depuis le début de la pandémie, en mars dernier, auprès de 4,5 millions de personnes dans 62 pays afin de venir en aide aux populations les plus vulnérables.

C’est en collaboration avec 344 organisations locales œuvrant en Asie, en Afrique, en Amérique latine, dans les Caraïbes ainsi qu’en Europe qu’elle a adapté ses programmes en eau, hygiène et assainissement et soutenu les communautés souffrant de graves crises alimentaires pour répondre aux besoins spécifiques de la crise sanitaire mondiale.

Elle a également poursuivi son travail de plaidoyer auprès des instances politiques afin de mettre en lumière les enjeux particuliers des femmes et des filles et de sonner l’alarme quant aux risques décuplés auxquels sont confrontées les personnes vivant dans les zones de conflits et dans les camps de personnes déplacées ou réfugiées.

Dans son rapport, Oxfam attire aussi l’attention sur le fait que ce qui assombrira encore davantage la vie des populations vulnérables n’est pas tant le coronavirus lui-même que les crises alimentaires et économiques qu’il provoque. C’est dans cet esprit que la directrice générale d’Oxfam-Québec, Denise Byrnes, exhorte les leaders mondiaux à investir massivement dans un plan d’action global :

« L’insécurité alimentaire atteint déjà des sommets et fait des ravages sans précédent. Le nombre de cas de COVID-19 commence à grimper dans les pays du Sud. Il est clair qu’un financement public garantissant aux populations éprouvées des moyens de subsistance de base, une protection sociale et des soins de santé est indispensable. Cette crise nous a montré à quel point ce virus n’a pas de frontières. Nous serons en sécurité lorsque tout le monde le sera, sans exception. »

Selon un récent rapport des Nations unies, sans un plan de consolidation économique à l’intention des pays en développement, un demi-milliard de personnes pourraient plonger dans la pauvreté.

« La pandémie de COVID-19 aura un impact plus profond et plus durable sur les personnes vulnérables, et affecte déjà plus durement les femmes et les filles, soutient Denise Byrnes. Dans plusieurs pays, on note une recrudescence de la violence conjugale, une augmentation des cas d’abus sexuels, plusieurs suicides et tentatives de suicide ainsi que des grossesses non planifiées faute de services médicaux adéquats. Pour se nourrir, les familles ont davantage recours aux mariages précoces et à la prostitution. Sans interventions immédiates de la communauté internationale, la crise amplifiera la détresse des femmes et des filles, accentuera les inégalités et enfoncera les pays les plus pauvres dans une situation de crise sociale et économique. »

Oxfam est une confédération internationale de 20 organisations qui, dans le cadre d’un mouvement mondial pour le changement, travaillent en réseau dans plus de 90 pays pour lutter contre les inégalités et mettre fin à la pauvreté et à l’injustice. Oxfam-Québec est membre de la confédération depuis 1973.

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