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Montréal, le 3 juin 2019 – Plusieurs représentantes d’Oxfam-Québec seront cette semaine à Vancouver, où elles porteront la voix des femmes dans la lutte contre les changements climatiques lors d’un des plus grands rassemblements féministes du XXIe siècle.

Le congrès Women Deliver 2019 rassemblera, de lundi à jeudi prochain, plus de 6000 personnalités venues du monde entier pour une série de conférences et d’ateliers portant sur la santé des femmes et des jeunes filles, ainsi que sur les droits des femmes plus généralement.

Parmi elles, on comptera la directrice d’Oxfam-Québec, Denise Byrnes, mais aussi deux jeunes membres de l’Observatoire Jeunesse d’Oxfam-Québec (OJOQ) et du club campus Oxfam-Québec de l’Université Laval, Rosalie Dumont et Tamara-Jeanne Dubé.

TRAVAIL DE TERRAIN

« Je me considère très chanceuse de participer à cet évènement, explique Tamara-Jeanne Dubé, qui réalise actuellement une maîtrise en gestion du développement international et de l’action humanitaire à l’Université Laval, où elle préside également le club-campus Oxfam-Québec. J’oriente ma maîtrise sur l’intégration du genre dans les projets en développement, c’est donc une excellente opportunité de creuser le sujet. C’est aussi l’occasion d’accéder à un savoir moins académique, moins théorique qu’à l’université, mais d’apprendre en rencontrant des acteurs du domaine qui ont une expérience réelle, basée sur du travail de terrain. »

Rosalie Dumont, finissante au baccalauréat en affaires publiques et relations internationales dans le même établissement que Tamara et vice-présidente du club-campus Oxfam-Québec, partage l’enthousiasme de son amie.

« Les questions de genre sont un phénomène international, donc c’est important de pouvoir rencontrer des participantes venues d’ailleurs, affirme-t-elle. Avoir un dialogue avec des femmes de partout dans le monde, et ayant des expériences de vie différentes de la mienne sera très enrichissant. Cela me permettra aussi d’explorer davantage la question de l’intersectionnalité, qui est au cœur des débats féministes actuels. »

JUSTICE CLIMATIQUE FÉMINISTE

Lors de la conférence Women Deliver, Rosalie et Tamara-Jeanne, dont le voyage sera en partie financé par Les offices jeunesse internationaux du Québec (LOJIQ), vont s’investir au sein de la délégation de l’Association québécoise des organismes de coopération internationale (AQOCI), qui regroupe une dizaine de participantes.

Elles prendront ainsi part à l’animation d’une discussion ouverte en faveur d’une justice climatique féministe, le mardi 4 juin.

« C’est vraiment un sujet qui me parle, se réjouit Tamara-Jeanne. J’ai regardé le programme et il y a plusieurs activités liées à l’environnement, donc je vais essayer d’être présente au plus grand nombre possible. »

ENGAGEMENTS

L’exercice permettra à Rosalie et Tamara-Jeanne de mettre en pratique l’expérience du travail collaboratif qu’elles ont pu accumuler ces dernières années de par leurs nombreux engagements.

Après une première année consacrée à la remise à pied de sa structure, le club-campus Oxfam-Québec de l’Université Laval, auquel appartiennent Tamara-Jeanne Dubé et Rosalie Dumont et dont on voit ici plusieurs autres membres, a pu démarrer ses activités. Un banquet de la faim, permettant d’expérimenter dans son assiette les inégalités de richesse, a notamment attiré près d’une centaine de personnes. | Photo: John Ndanwuzwe

En effet, alors que Rosalie s’active au sein de l’Observatoire Jeunesse Oxfam-Québec, Tamara-Jeanne agit avec le Centre de Coopération internationale en santé et développement (CCISD) et l’Association canadienne des Nations-Unies dans un programme en environnement, (le tout en complément de leur action sur le campus de l’Université Laval).

« Avec l’Observatoire Jeunesse Oxfam-Québec, notre rôle est vraiment d’influer positivement sur la direction d’Oxfam-Québec, commente Rosalie Dumont. On travaille souvent en groupe, et en sous-comité. Lorsque nous avons fait des ateliers de co-création avec l’AQOCI pour préparer Women Deliver, je me suis aperçue que j’étais déjà formée à cette façon de travailler. »

FUTUR

Leur participation à Women Deliver, aussi excitante soit-elle, ne représente pas un aboutissement mais bien une étape supplémentaire pour les deux jeunes filles, qui souhaitent continuer de s’impliquer en faveur des autres.

« J’envisage un doctorat sur la question de l’empouvoirement communautaire et de l’engagement citoyen dans un contexte de développement international, déclare Tamara-Jeanne Dubé. J’aimerais aussi faire de l’humanitaire sur le terrain. Le monde change si vite, que je ne me ferme aucune porte pour le futur. »

De son côté, Rosalie Dumont veut prendre l’an prochain, au terme de son bac, une année de césure pour déterminer la forme que prendra son engagement dans le futur.

« C’est sûr qu’à l’Université on peut se perdre dans plein de choses, s’amuse celle qui s’est initiée aux questions liées à l’égalité des genres en interprétant la pièce de théâtre Les Monologues du Vagin dans son cegep. Là je prends cette année de pause pour voyager et réfléchir. J’ai beaucoup d’intérêts complémentaires et mes implications avec plusieurs organismes me permettent de croiser des gens avec des parcours différents qui pourront me servir d’inspiration. »

Les rencontres et l’humain restent donc au cœur du parcours de ces deux jeunes activistes qui devraient continuer de faire parler d’elles, mais aussi et surtout des causes qui leur tiennent à cœur, au cours des prochaines années.

Tout au long de la semaine, Oxfam-Québec publiera sur ses réseaux sociaux de nombreuses actualités en direct de la conférence Women Deliver 2019, à Vancouver. Restez connectés pour vivre cet évènement au plus près !

Entre ateliers, conférences et sessions de réseautage, le programme du rassemblement Women Deliver est d’une impressionnante richesse et promet d’inspirantes rencontres. | Photo tirée du site womendeliver.org
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