En réponse aux résultats du deuxième Forum mondial sur les réfugiés (GRF), la directrice d’Oxfam en Afrique, Fati N’Zi-Hassane, a déclaré :
« Les engagements pris par les États, les entreprises et les organisations de la société civile – y compris par les réfugiés eux-mêmes – en faveur de l’adoption de nouvelles initiatives et procédures visant à donner davantage de pouvoir aux réfugiés et aux communautés d’accueil dans les décisions qui les concernent, devraient être salués. Mais il reste encore un long chemin à parcourir pour changer de manière tangible la situation de millions de réfugiés dans le monde.
Oxfam se félicite également des engagements pris en faveur du soutien aux réfugiés et de ceux qui assument la plus grande responsabilité dans leur accueil, ainsi que de la volonté de transférer le pouvoir aux communautés en première ligne de la réponse, en particulier les chefs de file des réfugiés. Cependant, l’écart entre les engagements pris et les réalités politiques sur le terrain reste énorme.
La plupart des pays riches continuent de ne pas assumer leurs responsabilités et de n’accueillir qu’un nombre limité de réfugiés. Elles adoptent des politiques cruelles qui punissent au lieu de protéger ceux et celles qui fuient les conflits et les persécutions, et promeuvent des récits profondément xénophobes, clivants et déshumanisants dans leur propre pays. Les promesses faites cette semaine ne doivent pas servir à dissimuler des réalités politiques aussi préoccupantes.
Ce dont les réfugiés ont besoin aujourd’hui, c’est que les dirigeants mondiaux mettent en place des politiques plus accueillantes, qu’ils placent les réfugiés aux centres des décisions qui les concernent et qu’ils leur donnent les ressources nécessaires pour s’épanouir. Les réfugiés eux-mêmes expriment haut et fort leurs besoins. Nous devons les écouter et agir. »
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