En réponse à l’annonce, ce soir, d’un accord de cessez-le-feu de 60 jours au Liban, le directeur national d’Oxfam Liban, Bachir Ayoub, a déclaré:
« La nouvelle d’un cessez-le-feu soulagera des millions de personnes au Liban, mais il ne s’agit que d’une pause fragile qui ne garantira pas la fin de la violence. D’ici là, Israël semble déterminé à bombarder le pays.
« Cette pause conditionnelle de 60 jours dans les hostilités permettra à une partie des 1,4 million de personnes déplacées par cette guerre brutale de commencer à rentrer chez elles, mais des centaines de milliers de personnes n’ont nulle part où retourner depuis qu’Israël a rasé des villages entiers. Un accord permanent doit être conclu afin que les communautés puissent commencer à reconstruire leur vie.
« Toutes les parties à cet accord doivent maintenant œuvrer en faveur d’un cessez-le-feu total, inconditionnel et permanent, tant au Liban qu’à Gaza. Après 415 jours de violence, cet accord, bien qu’insuffisant, peut mettre fin à l’escalade au Liban pour l’instant, mais il ne peut y avoir de véritable fin à cette guerre tant que les Palestiniens de Gaza continueront à subir les bombardements israéliens incessants, les privations et la mort. »
La directrice générale d’Oxfam-Québec, Béatrice Vaugrante, a déclaré :
« Enfin du répit pour les populations civiles sous les bombes et pour les humanitaires qui vont pouvoir faire leur travail. N’oublions pas que ce qui se passe au Liban est lié à ce qui se passe à Gaza. C’est un seul et même conflit. Il faut un seul cessez-le-feu. Il le faut urgemment pour les civils de Gaza. »
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