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L’épidémie de mpox a atteint des niveaux alarmants en République démocratique du Congo, avec plus de 15 000 cas et plus de 540 décès signalés à travers le pays depuis le début de l’année. Oxfam met en place une réponse immédiate, en particulier dans la province la plus touchée, l’Équateur.
« La situation en Équateur est particulièrement alarmante, avec plus de 320 décès déjà signalés. La mauvaise qualité de l’eau et le manque de mesures d’hygiène a entraîné la propagation de maladies et la résurgence de plusieurs épidémies. Des communautés entières, déjà en proie à des problèmes d’assainissement, sont désormais menacées ».
« En étroite collaboration avec les autorités nationales et les partenaires, Oxfam vise à soutenir environ 80 000 personnes à travers Mbandaka, Bikoro, Bolenge, Tondo et Ingende en les sensibilisant à l’hygiène et à la prévention, à la qualité de l’eau et aux mesures d’assainissement, tout en renforçant l’engagement communautaire et la préparation des institutions de santé dans la province. »
« Notre réponse s’appuie sur l’expérience d’Oxfam en matière de santé publique et d’hygiène dans la province de l’Équateur depuis l’épidémie d’Ebola. Nous travaillerons avec les communautés locales et nos partenaires pour fournir des kits d’hygiène et d’assainissement et des informations sur la prévention de la contamination virale ».
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé mercredi que l’épidémie de Mpox avait déjà touché plusieurs pays africains et constituait une urgence de santé publique de portée internationale. Oxfam suit de près la situation dans ces pays afin d’évaluer les besoins.
Le ministre de la santé, de l’hygiène et du bien-être social de la RDC a présenté un rapport alarmant sur l’épidémie de Mpox en RDC et a appelé l’ensemble de la communauté à changer de comportement pour contrer la propagation de l’épidémie.
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