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Crise de la faim : l’Afrique de l’EST FACE À L’URGENCE

Oxfam-Québec lance un appel aux dons pour répondre aux besoins les plus urgents des populations civiles affectées en Afrique de l’est par la sécheresse et la faim extrême. Faites équipe avec nous pour offrir une aide vitale aux communautés qui en ont besoin!

250 $

60 $

25 $

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Les conflits armés, la crise climatique et l’insécurité alimentaire entrainent des déplacements massifs de population dans certaines régions d’Afrique de l’Est. Au Soudan du Sud notamment, plus de 2,8 millions de personnes ont fui leur foyer, à l’intérieur du pays et au-delà des frontières. Face à l’urgence, le gouvernement canadien a accepté de doubler les dons du public à hauteur de 5 millions de dollars jusqu’au 30 juin 2023. Ce geste est important, mais ne suffit pas. L’Afrique de l’Est a encore de nombreux besoins.

Comment soutenir les populations en Afrique de l’Est?

Oxfam soutient les communautés touchées, en collaboration avec ses partenaires locaux. Nos actions visent à rejoindre directement près de deux millions de personnes, dans les pays situés sur la pointe est du continent africain.

robinet

Construction de points d’eau, de latrines et de systèmes sanitaires

sac

Distribution d’outils agricoles et de semences

repas

Distribution de nourriture et de subventions aux familles et communautés

drapeau

Acheminement d’eau potable par camion-citerne vers les communautés éloignées

« Il y a des personnes qui ont tout simplement épuisé toute possibilité de joindre les deux bouts, à Akobo, dans le Soudan du Sud. Il ne leur reste absolument rien. Malgré les nombreuses difficultés, des mères partagent le peu qu’elles ont avec d’autres personnes nouvellement déplacées et leurs enfants. Les gens ici font tout ce qu’ils peuvent. Il est temps que la communauté internationale se mobilise pour soutenir les populations du Soudan et du Sud-Soudan. »

Fati N'Zi Hassane

Directrice d'Oxfam en Afrique

Le conflit au Soudan pousse la population à chercher un refuge

Hekima est une Soudanaise de 19 ans qui s’est réfugiée avec ses deux enfants au Sud-Soudan, en raison des conflits. À Akobo, elle s’est portée volontaire pour aider les personnes réfugiées plus âgées. Photo : Fatuma Noor / Oxfam (mai 2023)

Plus de 2,8 millions de personnes ont fui leurs maisons en raison des affrontements qui ont éclaté le 15 avril 2023 au Soudan.

Cette affluence de population vers le Tchad, la République centrafricaine et le Soudan du Sud augmente la pression sur le personnel humanitaire déjà débordé dans ces pays.

En plus d’avoir causé la mort de 1133 personnes, les combats au Soudan aggravent la situation du Soudan du Sud en particulier. Dans ce pays, deux personnes sur trois souffrent déjà de la faim extrême

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« Lors de la sécheresse de 2011, on estime que 50 000 à 100 000 personnes ont perdu la vie. Malgré les avertissements, le système humanitaire international a fait trop peu et trop tard. Nous devons nous assurer que l’histoire ne se répète pas. Nous devons agir maintenant. Plus d’un tiers de l’appel humanitaire pour la Somalie cette année n’est pas financé. »

Amjad Ali

Directeur national d'Oxfam en Somalie

Une sécheresse historique frappe la Somalie

Près de 90 % du pays est confronté à de graves pénuries d’eau. Certaines régions connaissent la saison la plus sèche depuis 40 ans. La plupart des sources d’eau naturelles se sont taries, ce qui a fait grimper le prix de l’eau potable. En octobre dernier, le prix d’un bidon de 200 litres d’eau a dépassé la moyenne des cinq dernières années. L’augmentation a grimpé de 45 % à 172 % selon les régions.

De plus, une personne sur quatre dans le pays a besoin d’une aide alimentaire d’urgence. La Somalie souffre d’un niveau de faim extrêmement alarmant. Le pays occupe le premier rang de l’indice mondial de la faim. En raison des conditions climatiques, des invasions de criquets pèlerins, de la COVID-19 et des conflits armés, pas moins de la moitié de la population aura besoin de l’aide humanitaire cette année.

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Des femmes transportent un bidon d’eau dans un village de Somalie où Oxfam a construit une usine de dessalement de l’eau. Photo : Pablo Tosco / Oxfam

Des femmes transportent un bidon d’eau dans un village de Somalie où Oxfam a construit une usine de dessalement de l’eau. Photo : Pablo Tosco / Oxfam

Près de 90 % du pays est confronté à de graves pénuries d’eau. Certaines régions connaissent la saison la plus sèche depuis 40 ans. La plupart des sources d’eau naturelles se sont taries, ce qui a fait grimper le prix de l’eau potable. En octobre dernier, le prix d’un bidon de 200 litres d’eau a dépassé la moyenne des cinq dernières années. L’augmentation a grimpé de 45 % à 172 % selon les régions.

De plus, une personne sur quatre dans le pays a besoin d’une aide alimentaire d’urgence. La Somalie souffre d’un niveau de faim extrêmement alarmant. Le pays occupe le premier rang de l’indice mondial de la faim. En raison des conditions climatiques, des invasions de criquets pèlerins, de la COVID-19 et des conflits armés, pas moins de la moitié de la population aura besoin de l’aide humanitaire cette année.

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« Nous n’avons pas reçu de pluie pendant deux saisons. Notre bétail et nos propres vies sont en danger. À Dudumaale, nous avions l’habitude d’aller chercher l’eau dans des berkeds (citernes traditionnelles). Mais tous les berkeds sont vides en ce moment. Le baril d’eau coûte 4 dollars, ce que nous ne pouvons pas nous permettre. »

Maryan Abdulaahi

Agricultrice vivant près du village de Dudumaale, en Somalie

Les conflits aggravent la situation climatique en Éthiopie

Des éleveurs éthiopiens s’entraident pour puiser de l’eau, dans la zone Jarar. Photo: Pablo Tosco / Oxfam

L’Éthiopie connait une sécheresse prolongée depuis 2020. Cette situation affecte près de 7 millions de personnes dans le sud du pays. Elle compromet aussi l’élevage qui constitue le moyen de subsistance principal de la région.

Les combats ont entraîné des déplacements massifs de population, dans les régions du Tigré, d’Afar et d’Amhara situées dans le nord du pays. En raison du conflit, plus de 9 millions de personnes ont besoin d’une aide alimentaire d’urgence.

Dans tout le pays, les communautés sont confrontées à des pénuries alimentaires, à la malnutrition infantile et à un manque significatif d’eau potable, à cause des conditions climatiques et des violences.

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« Je crains beaucoup de ne pas avoir d’eau et de nourriture pour mes enfants et mes parents. Notre bétail est l’épine dorsale de notre vie. J’ai tout perdu lors de la dernière sécheresse. Sans eau et sans nourriture, il y aura la mort de notre bétail et de nos familles, en particulier des enfants et des personnes âgées. »

Khadra Yusuf Saleban

Femme déplacée de 48 ans vivant dans un camp, en Somalie

La sécheresse au Kenya déclarée « catastrophe nationale »

Devant l’ampleur de la situation, le gouvernement kényan a déclaré la sécheresse comme étant une catastrophe nationale. Des pluies inférieures à la moyenne sont prévues pour 2022, ce qui pourrait entraîner une aggravation de l’insécurité alimentaire. Si la tendance se confirme, environ 2,8 millions de personnes risquent de se retrouver au bord de la famine, au cours des prochains mois.

Les cycles de sécheresse se produisent désormais tous les 2 ou 3 ans et peuvent être suivis d’inondations à grande échelle dans les mêmes zones. Les années 2020 et 2021 ont également connu les plus importantes infestations de criquets pèlerins depuis 70 ans, décimant les cultures et les pâturages. Ces conditions laissent peu de possibilités aux communautés touchées de se rétablir.

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Les criquets pèlerins ont dévoré les pâturages et causé la fuite du bétail, dans le comté de Tana River au Kenya. Photo : Lameck Ododo / Oxfam

Les criquets pèlerins ont dévoré les pâturages et causé la fuite du bétail, dans le comté de Tana River au Kenya. Photo : Lameck Ododo / Oxfam

Devant l’ampleur de la situation, le gouvernement kényan a déclaré la sécheresse comme étant une catastrophe nationale. Des pluies inférieures à la moyenne sont prévues pour 2022, ce qui pourrait entraîner une aggravation de l’insécurité alimentaire. Si la tendance se confirme, environ 2,8 millions de personnes risquent de se retrouver au bord de la famine, au cours des prochains mois.

Les cycles de sécheresse se produisent désormais tous les 2 ou 3 ans et peuvent être suivis d’inondations à grande échelle dans les mêmes zones. Les années 2020 et 2021 ont également connu les plus importantes infestations de criquets pèlerins depuis 70 ans, décimant les cultures et les pâturages. Ces conditions laissent peu de possibilités aux communautés touchées de se rétablir.

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« Je suis impliqué dans les sécheresses depuis 1991. Je n’en ai jamais vu qui touche les gens aussi durement que celle-ci. De nombreux éleveurs ont perdu la totalité de leur bétail. Cela ne s’est jamais produit. Notre plus grande inquiétude est une famine imminente. »

Aydrus Daar

Directeur principal de WASDA, une organisation partenaire d'Oxfam dans la Corne de l'Afrique

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robinet
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pour toute une famille

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J’offre des repas à une famille pour une semaine

sceau
250 $

J’offre 10 trousses de survie aux communautés

mains ouvertesSi Oxfam-Québec ne peut acheminer un don vers le projet ou la cause désignée, il peut être réorienté vers un projet ou une cause qui y correspond le plus, tout en essayant de conserver l’objectif philanthropique de la personne donatrice.

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