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CENTRAFRIQUE : Marcelline est une leader
dans sa communauté

Marcelline va chercher de l’eau jusqu’au camp de personnes déplacées de Cesacoba, en République centrafricaine. Photo : Adrienne Surprenant / Oxfam (mars 2021)

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Le soir où tout a basculé pour Marcelline et d’autres…

Marcelline avait 36 ans lorsqu’elle vivait avec ses quatre enfants et son mari à Bangassou en République centrafricaine. Elle cultivait les champs et vendait ses produits sur le marché. Un soir, sa vie a basculé.

« Je n’ai pas compris les coups de feu, je ne savais pas d’où ils venaient. J’avais peur, j’entendais trop de coups de feu, j’étais tourmentée. »

Prise de panique et de confusion, elle a été séparée de son mari et de ses enfants. Elle les retrouvera de longues heures plus tard, pleurant de soulagement. Ce soir-là, ils ont dormi sur le sol en ciment de l’église de Cesacoba. Des centaines d’autres personnes déplacées ont partagé ces conditions difficiles pendant près d’un mois. Certaines sont tombées malades en raison de la diarrhée, du paludisme ou de la grippe.

Comme toutes les autres femmes séjournant à Cesacoba, Marcelline devait marcher deux kilomètres pour accéder à une petite source d’eau, entourée d’arbres et “pleine de bactéries”, avant qu’Oxfam ne prenne en charge l’approvisionnement en eau sur le site en construisant un système de réservoir et de pompe à eau.

Réunion des membres du comité d’hygiène dans le camp de personnes déplacées internes de Cesacoba, en République centrafricaine. Photo : Adrienne Surprenant / Oxfam (mars 2021)

Marcelline prend désormais en charge un comité

Marcelline, déterminée à faire la différence, s’est engagée dans le comité d’hygiène du site. Elle participe activement aux tâches de nettoyage des installations.

Marcelline purifie l’eau d’une station offerte par Oxfam dans le camp de personnes déplacées internes de Cesacoba en République centrafricaine. Photo : Adrienne Surprenant / Oxfam (mars 2021)

« De nos jours, nous avons des toilettes, des douches et de l’eau potable. Cela a beaucoup facilité notre vie. Et maintenant que nous avons tout cela, j’ai rejoint le comité d’hygiène. Parce que c’est notre responsabilité – à ceux d’entre nous qui restons sur le site – de nettoyer les latrines. Et cela nous fait du bien de prendre cette responsabilité. »

Quand nous avons parlé à Marcelline, les systèmes d’eaux pouvaient approvisionner 30 000 litres par jour, 50 toilettes avaient été installées et 40 douches étaient mises à la disposition des personnes résidant dans le camp.

Le travail de Marcelline ne se limite pas au nettoyage des installations. Elle joue un rôle de leader communautaire et mène des séances de promotion de la propreté de porte à porte sur le site.

Par vos dons, vous soutenez des projets comme celui auquel Marcelline a participé, visant à améliorer les conditions d’hygiène en milieux précaires.

Une leader dans sa communauté

Marcelline, déterminée à faire la différence, s’est engagée dans le comité d’hygiène du site. Elle participe activement aux tâches de nettoyage des installations.

« De nos jours, nous avons des toilettes, des douches et de l’eau potable. Cela a beaucoup facilité notre vie. Et maintenant que nous avons tout cela, j’ai rejoint le comité d’hygiène. Parce que c’est notre responsabilité – à ceux d’entre nous qui restons sur le site – de nettoyer les latrines. Et cela nous fait du bien de prendre cette responsabilité. »

Quand nous avons parlé à Marcelline, les systèmes d’eaux pouvaient approvisionner 30 000 litres par jour, 50 toilettes avaient été installées et 40 douches étaient misent à la disposition des personnes résidant dans le camp.

Le travail de Marcelline ne se limite pas au nettoyage des installations. Elle joue un rôle de leader communautaire et mène des séances de promotion de la propreté de porte à porte sur le site.

Par vos dons, vous soutenez des projets comme celui auquel Marceline a participé, visant à améliorer les conditions d’hygiène en milieux précaires.

Marcelline purifie l’eau d’une station offerte par Oxfam dans le camp de personnes déplacées internes de Cesacoba en République centrafricaine. Photo : Adrienne Surprenant / Oxfam (mars 2021)

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