L’année 2020 devait être le moment de célébrer et d’accélérer les progrès en matière d’égalité femmes-hommes, à l’occasion du 25e anniversaire de la Déclaration et Programme d’action de Beijing. L’année a plutôt été un moment de vérité, le monde étant aux prises avec de multiples crises, de la COVID-19 aux changements climatiques, en passant par les inégalités extrêmes et les déplacements de population à l’échelle mondiale.
Cette année a exposé et aggravé les multiples niveaux d’inégalité qui continuent de déterminer qui a accès à un travail digne et à des conditions de vie décentes et qui contrôle ou non les décisions qui affectent sa vie. La récession provoquée par la pandémie, aussi appelée “she-cession”, met rapidement à mal des décennies de progrès en matière d’égalité femmes-hommes, car ce sont les femmes qui en subissent le plus durement les conséquences, notamment celles qui appartiennent aux communautés noires, autochtones et racialisées, les personnes (im)migrantes et réfugiées, les jeunes femmes, les femmes vivant avec un handicap et les membres des communautés LGBTQ+.
Aujourd’hui plus que jamais, la nécessité d’une nouvelle orientation politique audacieuse est essentielle pour garantir un avenir plus égalitaire, plus inclusif et plus durable pour toutes et tous. Une approche féministe intersectionnelle à la politique étrangère est nécessaire, une approche qui mette la justice en matière de genre, de race, d’économie et de climat au cœur de ses préoccupations, qui donne la priorité à la décolonisation et qui place la voix de celles et ceux qui ont été historiquement les moins représentés, et qui sont souvent les plus touchés, au centre de l’élaboration des politiques.
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Camille Garnier
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