JORDANIE : Hamda, réfugiée syrienne,
est devenue cheffe d’équipe
À 31 ans, Hamda supervise une équipe de 86 personnes dans un centre de tri des déchets déployé par Oxfam, dans le camp de personnes réfugiées de Za’atari en Jordanie. Photo : Monther Abutarha / Oxfam (janvier 2023)
Un parcours difficile pour Hamda
Le destin d’Hamda aurait été bien différent sans votre soutien. Il y a neuf ans, cette courageuse mère de 31 ans a dû faire un voyage périlleux seule avec son nourrisson pour fuir la guerre en Syrie. Imaginez-vous traverser des tempêtes de sable et des bombardements avec un bébé. Son témoignage laisse sans voix.
« On a quitté notre maison et nos terres. Le trajet jusqu’au camp était horrible. Mon fils a eu une pneumonie… Je ne savais pas grand-chose sur le camp. J’ai eu l’impression de me rendre jusqu’à ma tombe, d’être forcée d’aller dans un endroit où je ne voulais pas être.
Une fois au camp de Za’atari, il y avait des gens qui essayaient de tromper ou d’exploiter les personnes réfugiées, avec des « emplois ou des opportunités de bénévolat ». Je connais des femmes qui travaillent dans des fermes à proximité du camp. Elles partent à l’aube, travaillent de longues heures et parfois l’employeur ne les paie pas.
Je n’aime pas voir les gens se faire exploiter… J’aime aider les gens, même avec un mot, surtout ceux qui sont seuls. Je suis peut-être différente parce que je dois être à la fois la mère et le père de mon fils. Je n’ai pas d’autre choix que d’être forte. »
Une forte volonté d’aider sa communauté
Hamda a finalement trouvé refuge dans le camp de Za’atari en Jordanie. Très vite, elle a relevé la tête et a saisi une opportunité d’emploi offerte par Oxfam. Ce fut un tournant dans sa vie. Grâce à ses compétences, sa persévérance, plusieurs formations proposées par Oxfam et le soutien de nos précieux donateurs, elle est aujourd’hui cheffe d’équipe dans l’un des centres de tri des déchets d’Oxfam. Elle supervise 86 personnes et des opérations essentielles. Celles-ci permettent aux personnes réfugiées dans ce camp de vivre dans des conditions sanitaires décentes et sans propagation de maladie!
« Au fil des mois, j’ai appris à faire la différence entre ceux qui veulent aider ou tromper. En 2014, j’ai commencé à faire du bénévolat avec Oxfam et compris le concept de protection. J’ai pu conseiller d’autres femmes sur la manière de postuler à des opportunités similaires et de se protéger contre l’exploitation.
Maintenant, je supervise une opération à laquelle participent 86 personnes. Le fait qu’une femme dirige l’équipe est une source de soulagement pour les autres femmes. Elles me disent toujours qu’elles se sentent plus en sécurité et que ça rend leurs familles plus à l’aise pour les autoriser à travailler.
Ce travail et les précédents m’ont aidée à devenir ce que je suis aujourd’hui, à devenir indépendante et active au sein de ma communauté et à subvenir aux besoins de mon enfant. Je pense que mon expérience est faite de succès, d’espoir, d’innovation et de sens. »
Une forte volonté d’aider sa communauté
Hamda a finalement trouvé refuge dans le camp de Za’atari en Jordanie. Très vite, elle a relevé la tête et a saisi une opportunité d’emploi offerte par Oxfam. Ce fut un tournant dans sa vie. Grâce à ses compétences, sa persévérance, plusieurs formations proposées par Oxfam et le soutien de nos précieux donateurs, elle est aujourd’hui cheffe d’équipe dans l’un des centres de tri des déchets d’Oxfam. Elle supervise 86 personnes et des opérations essentielles. Celles-ci permettent aux personnes réfugiées dans ce camp de vivre dans des conditions sanitaires décentes et sans propagation de maladie!
« Au fil des mois, j’ai appris à faire la différence entre ceux qui veulent aider ou tromper. En 2014, j’ai commencé à faire du bénévolat avec Oxfam et compris le concept de protection. J’ai pu conseiller d’autres femmes sur la manière de postuler à des opportunités similaires et de se protéger contre l’exploitation.
Maintenant, je supervise une opération à laquelle participent 86 personnes. Le fait qu’une femme dirige l’équipe est une source de soulagement pour les autres femmes. Elles me disent toujours qu’elles se sentent plus en sécurité et que ça rend leurs familles plus à l’aise pour les autoriser à travailler.
Ce travail et les précédents m’ont aidée à devenir ce que je suis aujourd’hui, à devenir indépendante et active au sein de ma communauté et à subvenir aux besoins de mon enfant. Je pense que mon expérience est faite de succès, d’espoir, d’innovation et de sens. »
À propos du camp jordanien de Za’atari
Situé à une quarantaine de kilomètres de la frontière syrienne, le camp jordanien de Za’atari abrite plus de 83 000 personnes réfugiées qui ont réussi à fuir la guerre en Syrie. Ouvert en juillet 2012, le camp a d’abord accueilli un groupe de 450 personnes. À peine un an plus tard, il en accueillait près de 120 000.
Au fil des années, les tentes ont laissé la place à des abris préfabriqués. Des routes, des écoles, des boutiques et des centres communautaires ont été créés. Aujourd’hui, le camp est composé de 12 districts qui ont vu naître des milliers d’enfants.
Malgré ces installations, les conditions de vie restent précaires. Le soutien des organisations humanitaires est essentiel pour répondre aux besoins de base des populations. C’est dans ce contexte qu’Oxfam a notamment lancé un projet de recyclage pour gérer les déchets, tout en offrant des opportunités d’emploi aux personnes réfugiées, comme Hamda.
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