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STOP aux violences

basées sur le genre

 

La violence basée sur le genre, qu’est-ce que c’est ?

Les violences basées sur le genre englobent tout acte de violence physiquepsychologique, sexuelle envers une personne ou un groupe de personnes en raison de leur sexe ou du choix qu’ils ou elles font de leur genre.

Ce type de violences est aujourd’hui ancré dans les normes sociales et dans beaucoup des cas formalisés par les lois, les politiques et les réglementations des institutions sociales. Outre les impacts psychologiques et physiques qui dans beaucoup des cas peuvent entraîner la mort des victimes, les violences basées sur le genre ont aussi des conséquences sur leur vie sociale et leur situation économique. Les victimes peuvent se trouver coupées de leurs communautés, de leurs familles ou de la société par leurs agresseurs renforçant de cette manière leurs liens de dépendance et de vulnérabilité à son égard.

De surcroit, nous assistons aujourd’hui, à un rétrécissement de l’espace civique. De part et d’autre dans le monde, les lois répressives se répandent, et avec elle les restrictions croissantes sur les libertés d’expression, de participation, de réunion et d’association et entraîné un recul des droits des femmes.

Oxfam-Québec et ses partenaires agissent 

Pour mettre fin à la violence à l’égard des femmes et des filles, il est indispensable d’investir dans les organisations de défense des droits des femmes et de les soutenir. Ainsi, dans plusieurs pays, Oxfam-Québec et ses partenaires mènent divers projets visant à sensibiliser et agir contre les violences faites aux femmes.

Burkina Faso

Honduras

Tunisie

Une hausse inquiétante des féminicides au Canada

En 2022 seulement, 184 femmes ont été tuées, « parce ce qu’elles étaient des femmes ou des filles », selon l’Observatoire canadien du féminicide pour la justice et la responsabilisation. Ces statistiques indiquent qu’une femme ou une fille est tuée tous les deux jours au Canada.

Par ailleurs, les femmes autochtones sont plus à risque d’être victimes de violence fondée sur le sexe. Les femmes et filles autochtones représentent 21 % des victimes de féminicides au pays. Et ce, même si elles ne constituent que 5% de la population féminine au Canada.

Et au Québec ?

Au Québec, les violences basées sur le genre demeurent une problématique préoccupante qui affecte des personnes de tous âges, de toutes origines et de tous milieux sociaux.

Les femmes autochtones, les femmes immigrantes, les femmes en situation de handicap, les femmes LGBTQ+ et les femmes en situation économique précaire sont plus exposées aux violences systémiques que les autres.

Ces violences se manifestent par des inégalités d’accès aux ressources, aux services, à la justice, à la santé, à l’éducation, à l’emploi et à la participation citoyenne.

Au Québec, les femmes et les filles demeurent les principales victimes de plusieurs formes de violence :

  • Elles représentent 89,5 % des victimes d’agressions sexuelles.
  • Elles constituent 95 % des victimes de proxénétisme et de traite des personnes.
  • Les femmes correspondent à 76,4 % des victimes d’infractions contre la personne commises dans un contexte conjugal.

Si vous êtes victime ou témoin de violence, n’hésitez pas à contacter une ressource d’aide et d’écoute :

« En périodes de conflits, de chaos, les violences envers les femmes et les filles augmentent, nous le savons. Nous devons agir. Dans ces temps où nous constatons des pannes majeures de systèmes – économique, écologique, démocratique, géopolitique – nous savons aussi que les décisions qui auront assuré la pleine participation des femmes nous guideront vers des futurs meilleurs. Pour permettre cette transformation des pouvoirs, nous devons agir pour un monde sans violences envers les femmes- toutes les femmes – pour notre autonomie économique et corporelle. Cela commence avec nos corps. »

Béatrice Vaugrante

Directrice générale d’Oxfam-Québec

Rejoignez le mouvement

 Il est temps d’en finir avec les violences contre les femmes et nous avons toutes et tous le moyen d’y contribuer dans notre vie, au quotidien. En dénonçant ce phénomène, et en parlant autour de nous, sur les réseaux sociaux en public et en privé, nous avons le pouvoir de modifier les comportements et les mentalités.

Joignez-vous à la conversation et relayez le message #16jours

 

En finir avec les violences faites aux femmes et aux filles

Non aux violences

Saviez-vous qu’au moins une femme sur trois subit une forme de violence au cours de sa vie ? Cela représente plus d’un milliard de femmes dans le monde. Fléau mondial à l’ampleur méconnue, les violences faites aux femmes et aux filles ne connaissent pas de frontières géographiques ni culturelles. Toutefois, le risque est plus élevé pour les femmes pauvres ou marginalisées.

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