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Montréal, le 3 avril 2020 – Denise Byrnes, directrice générale d’Oxfam-Québec, réagit au fait que la pandémie de coronavirus a maintenant atteint un million de cas confirmés :

« Il s’agit d’une triste étape qui doit pousser la communauté internationale à agir immédiatement. Nous devons nous attaquer ensemble à cette pandémie avec une farouche détermination. Le déferlement de compassion et de soutien envers les professionnelles et professionnels de la santé doit maintenant s’étendre au-delà des frontières, et les pays doivent agir de façon solidaire. Un million de cas, et ce n’est que le début de ce défi colossal. Il est encore possible d’empêcher ce virus de décimer nos communautés les plus vulnérables. Si personne n’est en sécurité tant que tout le monde ne sera pas en sécurité, alors nous devons agir maintenant pour y arriver.

Tous les membres de la confédération Oxfam, dont Oxfam-Québec, coordonnent leurs actions afin de poursuivre le déploiement d’un vaste programme d’aide humanitaire pour porter secours aux personnes les plus marginalisées et à celles vivant dans la pauvreté qui feront très bientôt face à une marée croissante d’infections.

Malgré les restrictions d’accès, Oxfam travaille sans relâche dans plus de 60 pays avec ses partenaires locaux pour offrir une aide humanitaire essentielle afin de freiner la propagation du virus. Pour près de trois milliards de personnes vivant dans la pauvreté, ayant un accès limité à de l’eau propre, à des emplois et à des soins de santé de base le coronavirus représente une issue fatale. Les perspectives sont encore plus désastreuses pour des millions de personnes, particulièrement des femmes, déjà confrontées à des années de malnutrition, de maladies et de conflit.

La communauté internationale doit agir de toute urgence dès maintenant et financer entièrement, à hauteur de 160 milliards de dollars supplémentaires, l’appel humanitaire de l’ONU pour permettre une prestation d’aide humanitaire vitale et l’annulation immédiate de la dette des pays pauvres, qui pourront ainsi doubler leurs dépenses en santé publique. L’appel du Secrétaire général de l’ONU pour un cessez-le-feu mondial doit être respecté afin de permettre aux travailleuses et travailleurs humanitaires d’atteindre les endroits les plus dangereux. »

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