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YÉMEN: La famine menace des millions de personnes

Faites équipe avec nous, pour offrir une aide vitale aux personnes affectées par des catastrophes ou des conflits partout dans le monde!

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Le Yémen est plongé dans une crise humanitaire, parmi les plus graves et les plus oubliées. Cette crise est le résultat d’un conflit armé qui s’est internationalisé en 2015, il y a maintenant 8 ans. La guerre au Yémen tue des populations civiles, force des familles à se déplacer, détruit des infrastructures et paralyse l’économie. Aujourd’hui, les deux tiers des Yéménites ont besoin de l’aide humanitaire pour répondre à leurs besoins les plus élémentaires. Mais, seul le tiers de l’aide nécessaire est financée. Les partenaires et les équipes d’Oxfam soutiennent les populations au Nord et au Sud du pays.

générosité

Près des deux tiers des Yéménites ont besoin de l’aide humanitaire

Nations Unies (2023)

couverts

Plus de 2 millions d’enfants de moins de cinq ans souffrent de malnutrition aigüe

maison

Plus de 4,5 millions de personnes ont dû fuir leur foyer depuis 2015

Nations Unies (2022)

L’une des pires crises humanitaires au monde

Au Yémen, 80% de la population tente de survivre sous le seuil de pauvreté. À cela, s’ajoutent les perturbations climatiques, l’inflation, les pénuries d’essence et les difficultés d’approvisionnement en blé intensifiées par la guerre en Ukraine.

Tandis que deux familles sur cinq sont obligées de s’endetter pour se procurer des produits de base, près de 60% des décès sont causés par le manque d’accès à la nourriture, à l’eau et aux soins de santé.

De nombreuses filles doivent abandonner l’école et sont contraintes à des mariages précoces ou à la mendicité dans les rues, selon nos observations.

Le Yémen doit aussi faire face à des maladies liées aux eaux insalubres – comme le choléra et la dengue. À cause de maladies évitables et du manque de nourriture, un enfant de moins de 5 ans meurt toutes les 9 minutes au Yémen.

Oxfam-Québec soutient les populations affectées au Yémen

Installation sanitaire dans une école en milieu rural du gouvernorat Al-Dhale’e au Yémen, incluant latrine et station d’eau alimentée par l’énergie solaire afin de palier aux pannes électriques récurrentes. Photo : Guillaume Baillargeon / Oxfam-Québec (octobre 2022)

Panneaux solaires alimentant en partie une station de pompage et de distribution d’eau, dans le gouvernorat Al-Dhale’e au Yémen. Photo : Guillaume Baillargeon / Oxfam-Québec (octobre 2022)

Tricycle permettant la collecte de déchets dans le gouvernorat de Lahj au Yémen. Photo : Guillaume Baillargeon / Oxfam-Québec (octobre 2022)

Oxfam-Québec apporte une assistance humanitaire au Yémen depuis 2021, avec le soutien financier d’Affaires mondiales Canada. Nos équipes ont notamment permis de :

outil

Réhabiliter les installations sanitaires dans 16 écoles

dialogue

Instaurer 9 espaces sûrs pour favoriser le dialogue entre les enseignantes et les filles

poubelle

Fournir 2 tricycles pour la collecte des déchets

don

Apporter une aide en argent à 428 familles pour leurs besoins de base et à 457 familles pour leurs besoins ponctuels

directions

Offrir du travail rémunéré au bénéfice de 444 familles pour repaver les tronçons d’une route dangeureuse menant à leur village

lampe

Fournir des lanternes solaires à 1250 familles déplacées

Le parcours de personnes survivantes

Saeed est bénévole en santé communautaire pour Oxfam dans le camp d’Ammar Bin Yasser au Yémen où il vit avec sa femme et ses cinq enfants.

« J’ai fui Hodeïda avec ma famille parce que notre maison était exposée aux bombardements. Avant de fuir, je travaillais pour une entreprise, j’étais à l’aise et j’avais une maison. Nous sommes partis vers Aden les mains vides.

Les équipes d’Oxfam nous ont soutenus et appris à maintenir l’hygiène pour éviter la maladie, comme le coronavirus. Oxfam m’a formé et maintenant j’aide les autres. »

Tawakkul est ingénieur en santé publique avec Oxfam et supervise le projet de réhabilitation d’eau dans la ville d’Ad Dali.

« Oxfam a réhabilité les conduites principales d’eau et des stations de pompage vers la ville d’Ad Dali. Mais il reste beaucoup à faire, comme la distribution en réseau.

Le projet couvre 46 000 personnes, réparties sur trois zones. Nous nous efforçons de leur permettre d’accéder à l’eau depuis leurs maisons. C’est un sentiment indescriptible, pour toute la population et pour moi. »

Ali a ouvert un petit garage pour entretenir et vendre des motos. Mais, il a moins de travail en raison de la pénurie de carburant.

« Avant, je traînais avec mes amis dans la rue. Je n’avais pas d’emploi. Puis, je me suis rangé et j’ai commencé à travailler dans mon magasin. Aujourd’hui, je répare des motos et vends des pièces détachées. Oxfam m’a soutenu par une subvention. Mais, avec la pénurie de carburant, j’ai moins de travail. »

Haneen vit dans la ville d’Ad Dali avec son mari et ses enfants. Elle devait faire plusieurs trajets chaque jour pour aller au puits avant la réhabilitation du réseau.

« Avant la mise en œuvre du projet d’eau, nous n’avions pas assez d’argent pour payer de l’eau potable et notre vie était dans un état misérable. Nous n’avions accès qu’à de l’eau polluée par les déchets. Nous la transportions dans des bidons, avec l’aide des animaux ou sur nos têtes. Maintenant nous avons accès à de l’eau potable près de chez nous. »

Mofadal vit dans le camp de personnes réfugiées de Marib avec ses deux enfants. L’hôpital le plus proche est à 45 minutes de marche. Le déplacement est difficile pour sa fille qui souffre de malnutrition.

« Nous ne pouvons pas acheter de lait pour les enfants. Tout est très cher! En plus, avec la pénurie de pétrole, il y a moins de voitures et de bus en circulation. Le gaz de cuisson se fait rare aussi. Malgré la situation, je rêve que mes enfants obtiennent un diplôme universitaire. Je fais de mon mieux pour que ça arrive! »

Salim vit dans la ville d’Ad Dali avec ses enfants. Il n’a qu’un accès limité à l’eau potable. Pour s’en procurer, il doit sacrifier des repas.

« Malgré la présence de réservoirs d’eau dans notre région, il est difficile d’en acheter. Nous avons besoin que le réseau de distribution d’eau soit réhabilité.

Mes rêves sont les mêmes que tous les membres de cette communauté. Vivre dans la sécurité et la disponibilité des services. Et surtout avoir accès à de la nourriture et de l’eau. »

Hanan a fui la ville d’Hodeïda avec ses deux filles et la famille de son frère pour se rendre à plus de 400 km dans un camp à Aden.

«  Quand on a vu les éclats d’obus et d’autres objets voler dans nos maisons, on a eu peur et on s’est enfuies. Laissant derrière nous notre maison, nos vêtements et nos matelas de sol.

Notre voyage pour Aden a été vraiment difficile. On nous faisait peur aux points de contrôle lors des inspections. Mais on est arrivées au camp. Aujourd’hui, je souhaite trouver du travail pour nourrir mes filles. »

Faites un geste concret dès maintenant

En faisant un don, vous pouvez faire une grande différence. Par ce geste, vous aidez les familles confrontées à la faim, à la soif et à la pauvreté dans le monde. Vous donnez votre soutien aux populations qui cherchent à se relever d’une catastrophe ou d’un conflit.

robinet
25 $

J’offre un filtre à eau
pour toute une famille

repas
65 $

J’offre des repas à une famille pour une semaine

sceau
250 $

J’offre 10 trousses de survie aux communautés

mains ouvertesSi Oxfam-Québec ne peut acheminer un don vers le projet ou la cause désignée, il peut être réorienté vers un projet ou une cause qui y correspond le plus, tout en essayant de conserver l’objectif philanthropique de la personne donatrice.

Pour aller plus loin

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